Le Congrès Syndical s'inquiète des machinations politiques

Panafrican News Agency (Dakar), 18 March 2001

Libreville, Gabon—Le Congrès Syndical du Gabon (CSG) s'est inquiété des machinations politico-syndicales observées dans le renouvellement des membres du Conseil Economique et Social (CES), selon un communiqué transmis dimanche à l'Agence Gabonaise de Presse (AGP).

Cette structure, que dirige M. Léon Mébiame Evoung, justifie son inquiétude par les déclarations formulées par la Cour constitutionnelle au terme de sa réunion du 15 mars 2001 et qui sont, selon elle, en contradiction avec les dispositions de l'article 1-er de la Constitution, du Code de travail et des conventions de l'Organisation Internationale du Travail (OIT).

En dépit de ce qui précède, poursuit le communiqué, le CSG invite la Cour à lire le droit et, parallèlement, souhaite une intervention du président gabonais, M. Omar Bongo.

Face à une augmentation du prix du pain, qui passe de 25 à 35 F CFA, en raison de la hausse du coût des produits concourant à sa fabrication selon les boulangers, le CSG estime qu'aujourd'hui le Gabonais ne vit plus, mais survit et exhorte le gouvernement à s'en tenir aux orientations du Sommet social sur la pauvreté, tenu à Copenhague (Danemark) en 1995.

Malheureusement, force est de constater que des maux tels que la criminalité, le vol, la mendicité, la corruption... sont toujours présents, conclut le document.